MAMAN IMPARFAITE, OUI ET ALORS ?

La perfection n’existe pas. Tant mieux, car je m’autoproclame maman imparfaite. Et j’assume. De toute manière, des enfants parfaits, ça n’existe pas non plus. Donc, un point partout, la balle au centre.
DES JOURS AVEC ET DES JOURS SANS
Il y a des jours, où tout va bien se passer : tout le monde est cool, personne ne crie, personne ne pleure. Je suis calme et détendue. Je suis ouverte à mon entourage, sereine.
Mais il y a des jours où, en tant que maman je n’ai pas envie : pas envie de me lever, pas envie de sortir le petit, pas envie d’écouter la moyenne s’énerver contre une de ses copines.
Il y a des jours où je suis en mode « veille ».
UNE MAMAN IMPARFAITE EN ALERTE
Peut-être que la période hivernale n’arrange pas les choses. Mais, même si cela a un impact, il n’y a pas que cela. Je pense que parfois j’ai un trop plein de tout.
Avoir plusieurs casquettes (femme, maman, maîtresse, psy, copine,…) c’est compliqué et épuisant.
Je vous confirme que j’aime ma vie, je kiffe mes gosses et mon mari. Cependant, mon inconscient met en route une sirène pour m’alerter qu’il y a urgence à ce que je me pose, le temps d’un instant pour mettre en pause.
J’avoue que lorsque les vacances pointent le bout de leur nez, c’est Byzance. Les enfants partent en colonie et pendant une semaine je recharge mes batteries. Le soir, il n’a plus d’horaires, je ne pense juste qu’à moi. Et cela permet de se retrouver mon chéri et moi.
A trop en faire, on s’épuise mentalement et physiquement. J’ai arrêté de croire qu’un jour, je deviendrais une maman parfaite du feu de dieu. Je suis une mère parfaite dans ses imperfections.
UNE MAMAN IMPARFAITE QUI SAIT CE QU’ELLE VEUT
Par contre, je sais ce que je veux : que mes enfants aient confiance en eux, qu’ils croient en leur capacité, qu’ils sachent construire leur propre bonheur. Et je ferai tout mon possible pour atteindre cet objectif.
Heureusement, que je fais un peu de sport, ce qui me permet de vider ma charge mentale pour rependre de l’énergie.
Il faut être conscient qu’on ne peut pas être au top tout le temps. Il faut juste accepter d’être humain.
Quand je vois tous ces parents largués, épuisés tant sur le plan physique que mental, je me dis qu’il y a urgence à devenir imparfaits (dans le sens positif bien évidemment).
Je me rends compte que de ne penser qu’aux enfants, ne vivre rien que pour eux, c’est un aller simple pour le burn out parental.
Allez les parents, pensez un peu à vous, pour votre bien-être et celui de vos enfants. Devenez imparfaits !!!!
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